All that I love
"La Pologne. Printemps 1981. L'époque est à la contestation. Quatre amis qui n'aiment rien tant que gratter leurs guitares et martyriser les fûts de batterie créent un groupe. Leur passion ? Le rock. Le punk rock, plutôt : Anarchy ! No future ! Et tous ces slogans revigorants… Dans les rues, le syndicat Solidarnosc de Lech Walesa déclenche des grèves massives. L'époque est à la répression. Et le punk rock n'est pas très bien vu des autorités ..."
(allociné.fr)
Sortie: 2011 (France). Pays: Pologne. Genre: Drame. Réalisé par Jacek Borcuch. Avec Mateusz Kosciukiewicz, Olga Frycz, Jakub Gierszal, Andrzej Chyra, Anna Radwan, Katarzyna Herman, Mateusz Banasiuk, Igor Obloza, Marek Kalita...
Révolte. Contestation. Répression. Des mots durs qui rappellent les heures sombres de la Pologne communiste. Jacek Borcuch a tenu à nous les raconter. Mais pas d'un point de vue mélancolique. A ses yeux, une dose d'espoir a toujours existé. C'est ce qu'il réussit à faire transparaître pendant toute la durée de son film.
Pour Borcuch, l'espoir se fond en Janek, un Polonais de 17 ans chanteur de punk rock à ses heures perdues. Janek aime s'éclater avec ses potes. Janek est attiré par l'amour. Janek est intrigué par le sexe. Bref, il a vie d'adolescent banal, qu'il habite d'un côté ou de l'autre du rideau de fer. A ceci près que Janek a affaire un régime autoritaire. Et là, la différence est énorme. Pourtant, le jeune garçon touche le bonheur du doigt. Avant de le voir s'envoler en fumée...
All that I love est un véritable voyage dans la Pologne communiste du début des années 1980. L'ambiance générale est à la peur du changement, témoignant de l'action de Solidarnosc. Comme dans Good Bye Lénine mais avec moins d'humour. Ici, le réalisateur cherche plus à donner un côté romantique à son histoire. Et il y parvient, grâce à des plans fixes où le bruit du vent et la vision de la mer apportent une sérénité bienvenue. Le spectateur vit une répression sans en voir les images. Car elle conditionne la vie de Janek, sans en faire vraiment partie.