^]CoRpS à CoRpS[^

26 septembre 2008

La nuit rend la pièce claire-obscure, entre lumière bleutée et flashs intermittents provenant des phares des voitures passant dans l'avenue. Un silence profond règne, comme si nous nous trouvions dans un cocon où rien n'existait autour de nous, ni sons ni images. Qu'elle et moi, peau contre peau, les yeux dans les yeux, liés de telle manière que nos individualités ont fondu en une seule entité de plaisir. Le ventilateur placé au dessus du lit tourne au ralenti, signe de l'arrêt du temps autour de l'amour.

Mes sens ne sont axés que sur le contact de sa peau, douce et frissonante sous l'action de mes caresses qui suivent les contours de son corps, de son ventre jusqu'à la nuque, du haut de son dos jusqu'au bout de ses orteils. Je découvre d'une main ferme et assurée les merveilles du corps féminin dans cette pièce obscure et inconnue, ne pouvant qu'apercevoir une partie de sa perfection que je n'avais pu qu'imaginer jusqu'à aujourd'hui. Je n'arrive tout simplement pas à réaliser que je suis en train de faire l'amour...

C'est complètement différent de tout ce que j'avais pu imaginé, tant la tendresse est forte et passionnée. Le plaisir seul n'est rien, il est décuplé lorsqu'il est partagé. Alors que nos inspirations sont coordonnées, je respire son parfum enivrant tout en me perdant dans ses yeux d'une clarté absolue, reflétant la légère lumière de l'extérieur. Ces gémissements répétés augmentent mon rythme cardiaque jusqu'à me faire perdre conscience.

J'entrevois le paradis...