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5 juin 2008

Keyshun HysToRia {Summer Of Love} (1/2)

Summer of Love est un texte particulier pour moi, sur lequel je travaille depuis l'été 2007. Son écriture me prend énormément de temps et de tripes car il s'agit du plus important à mes yeux que j'ai écrit jusqu'à aujourd'hui. Je publie ici la première partie du texte afin de solliciter votre avis. La suite devrait arriver dans peu de temps même si sa rédaction est un peu au point mort en ce moment car je n'arrive pas à vraiment prendre le temps. Mais petit à petit, ça avance... N'hésitez pas à me donner votre avis, cela me permettra de savoir où j'en suis, voir de modifier le texte en tenant compte de vos critiques. Merci et ... enjoy!

1967c

Printemps 1967. Mon nom est Léo York, j'ai 21 ans et je suis étudiant à l'Université de San Francisco. Je suis issu d'une famille américaine typique de la classe moyenne du Nevada. Mon père, qui est revenu indemne de la guerre contre les Japonais, est maître-ouvrier et gère des gars sur les chantiers, ma mère est une femme au foyer comblée, affectueuse et attentionnée et mes deux frères sont tous deux plus jeunes que moi. Présentations classiques. Lorsque j'étais encore chez mes parents dans une petite ville près de Reno, loin des strass et paillettes de Vegas, mon seul rêve était de voyager. Je lisais et relisais le chef-d'oeuvre de Jack Kerouac, Sur La Route. Comme Sal, le personnage principal du roman, je voulais me sentir vivre en voyageant à travers l'immensité des Etats-Unis et découvrir d'autres terres, d'autres horizons, d'autres cultures, d'autres héritages laissés par la nature. La ville qui m'intéressait le plus était San Francisco. La mer, le soleil de la Californie ainsi que l'histoire de la ville et son "rôle" dans l'expansion du mouvement beatnik m'ont fortement influencé. C'est pourquoi, dès que j'ai eu mon diplôme, j'ai pris mes clics et mes clacs et je me suis taillé vers la Californie pas tant pour mes études que pour y vivre une expérience inoubliable avant que ma vie ne devienne une routine avec un boulot, une maison, une femme et des gosses. Mes parents ont accepté de me payer une chambre sur le campus de l'université, pensant que mon avenir dépendait de ma réussite dans les études supérieures. Loin de ma ville natale et de ma famille, je me suis épanoui à Frisco. Après avoir passé les premiers terribles moments de solitude, j'ai commencé à me comporter comme je le voulais vraiment et non pas comme mes parents souhaitaient que je sois. Je suis devenu un Léo plus conforme à ce que je pensais être: peut-être moins studieux mais vivant plus l'instant présent, sans avoir à se soucier de l'avenir. Un travail automatique s'est entamé sur ma personnalité et, en quelques mois, j'ai fini par devenir quelqu'un à cent mille lieues de ce que j'étais auparavant. Ma vie s'est transformée en soirées que je passais dans des bars dans le centre, en bitures dont mon estomac ne s'en est jamais remis, en potes toujours prêts à m'entraîner dans des coups foireux et en longues nuit de plaisir avec des filles dont je ne savais rien... Je commençais peu à peu à me perdre dans une existence sans véritable but, avec des gens qu'au fond de moi je n'appréciais pas vraiment. On s'éclatait tous ensemble mais il n'y avait rien qui nous liait entre nous, je n'avais pas de véritable sensation d'appartenir à un groupe. En réalité, j'étais seul. J'étais surpassé par les évènements et je me laissais guider par une idée préconçue de ce que devait être mon séjour à San Francisco. C'est à ce moment que j'ai rencontré, au détour d'une discussion en groupe sur le campus, un gars original, appelé Jack.

« -J’ai connu ça il y a quelques temps déjà, prononce-t-il dans un souffle. La même sensation d’ennui, comme si tout était devenu une habitude. Puis j’ai rencontré Joachim et j’ai vu la vie d’une autre manière.

-Joachim ?

-Ouais, un étudiant de troisième année. Il habite sur la colline, dans une vieille grange avec une dizaine de personnes, des mecs et des filles. Ils viennent de former une communauté et accueillent tous ceux qui ont l’esprit ouvert. Je les ai rejoint il y a un mois à peu près et les choses se déroulent vraiment très bien.

- J’ai un peu du mal à m’imaginer… Comment ça se passe?

Je ne connaissais que le milieu familial comme communauté et j’avais ainsi du mal à concevoir le fait qu’une bande de jeunes puisse s’entendre sans qu’il n’y ait de rivalité internes. Les règles doivent exister. Du moins, c’est ce que je pensais…

-C’est simple, chacun a un rôle dans la communauté et tout le monde est volontaire. Joachim nous guide en quelque sorte. Grâce à lui, on se sent utile.

-Ca ressemble à une secte ton truc… dis-je, incrédule

-Tu te gourres! lance-t-il. Chacun est libre et vit de la manière qu’il l’entend. Jusque maintenant, je n’ai pas connu de problèmes particuliers. Je me sens vivant au milieu de ces personnes, elles sont devenues une sorte de deuxième famille. Viens faire un tour un de ces quatre, tu pourras te faire ta propre opinion. »

L’idée me séduit mais pendant un mois j'hésite à me lancer. Jack me raconte son expérience: les longues discussions jusqu'au bout de la nuit, l'apprentissage de la vraie vie, sans véritable confort, au milieu des bêtes et entre potes, les journées à ne rien faire si ce n'est se laisser vivre, les soirées où il se passe des "trucs de dingues" selon ses propres dires. Lorsqu'il me raconte tout ça, il a une drôle de lueur qui brille au fond des yeux. La lumière du bien-être? Je n'en sais rien, mais je suis vraiment intrigué... et je demande à voir ça de mes propres yeux. Après tout, je n'ai rien à perdre.

1967_b

Il m'a expliqué que leur grange se trouvait au sud de San Francisco, dans un parc naturel près de la San Bruno Mountain. Je m'y dirige lentement et au plus j'avance dans la nature vers la grange, au plus j'assiste à un spectacle impressionnant... La nature se fait de plus en plus sauvage et indésirable. Les arbres sont plus denses et les herbes plus hautes, les animaux qui se faufilent dans les fourrés sont de plus en plus nombreux. C'est le calme et la plénitude qui règnent en ces lieux. La ville n'existe plus. La nature a repris ses droits. Après un bon quart d'heure de marche je finis par trouver la grange. C'est une vieille bâtisse qu'ils ont aménagé du mieux qu'ils pouvaient afin d'y vivre à une dizaine. Le bois est le matériau le plus utilisé dans sa construction et malgré son âge, elle semble assez accueillante. J'aperçois deux filles qui passent avec des paniers remplis de fruits à leur bras. L'une est brune, assez grande et se déplace de manière gracieuse, l'autre est plus petite et blonde. Elles portent toutes les deux des fleurs dans les cheveux. Rien de très élaboré, des marguerites, des bleuets ou des coquelicots trouvés ici ou là mais le mélange de couleur est éclatant et le mariage de leurs cheveux longs avec ces fleurs est magnifique. J'entre dans la maison et me présente au premier mec qui s'approche de moi. Il s'appelle Jake. Il me dit de me présenter à Joachim en me lançant qu'il se trouve à l'étage. Je monte et je l'aperçois en train de réparer les vitres d'une fenêtre. Joachim est un grand gaillard bien bâti. Il a des cheveux assez longs et maintenus par un bandeau et des favoris qui lui marquent le visage. Il porte un gilet en peau de mouton, comme peuvent avoir les bergers, sur son torse nu et un vieux jean. Il a l'air sympathique et sourie pour un oui ou pour un non. Rien ne semble vraiment l'atteindre et il n'a pas l'air de s'en faire. "C'est pour tenir lors des jours où la température descend en dessous des 20°" m'explique-t-il en riant. C'est vrai qu'en Californie les hivers ne sont jamais très frais... Après une rapide visite de la grange et une présentation des autres habitants de cette dernière, je pose mon sac dans un coin et je m'imprègne des lieux. L'atmosphère est chaude et il y règne une ambiance conviviale qui met tout de suite à l'aise. Chacun fait attention à l'autre et il ne semble pas, au premier abord, régner de tensions.

Nous passons cette première soirée autour d'un feu, à boire de la tequila et à refaire le monde dans ses grandes lignes, rendus à moitié inconscients par la brutalité et la rugosité de l'alcool. J'observe les gens qui sont autour de moi. Ma tête tourne, mes sens me trompent. Joachim joue de la guitare comme un dieu alors que les filles dansent entre elles, dans des mouvements que mes yeux peinent à distinguer. Les mecs se sont allumés des clopes et discutent. Devant eux, le feu brûle. Brûle. Brûle. Tant et plus. Les flammes dansent comme les filles, le bleu passant au orange puis au jaune. Je me laisse aller, je tombe sur le dos et je contemple les étoiles. Dans un état d'euphorie généralisée, je leur donne à chacune un nom, tout en écoutant la musique de Joachim qui se fait de plus en plus lointaine... Lorsque je reviens à moi, je constate qu'il ne reste plus que quatre personnes autour d'un feu en train de s'éteindre. Je me lève avec la seule envie d'aller me pieuter tranquillement dans une couche douillette. Alors que j'entre dans la grange et que je me dirige vers l'escalier, j'entends un murmure derrière moi: "Léo? Tu vas déjà dormir?" C'est Julia, la petite blonde que j'avais croisé à mon arrivée ici. Incapable de réagir sous l'effet de l'alcool, je la laisse s'approcher tout doucement de moi. De longs cheveux lui tombent le long des épaules et une frange couvre son front jusqu'au niveau des yeux. Elle a des yeux verts clairs aguicheurs et un sourire malicieux. Je la laisse me prendre la main. Je l'observe au fond des yeux et je ressens progressivement une excitation intense monter en moi. Désinhibé par le taux d'alcool que j'ai dans le sang, je finis par l'embrasser fougueusement en la caressant. Le désir a pris possession de mon corps et a fait disparaître ma raison. Je ne la connais presque pas et pourtant c'est avec elle que je couche toute la nuit comme une bête en rut dans une exploration des sens mêlée de plaisir et de perte de conscience...

Le lendemain matin, lorsque je m'éveille, Julia est étendue sur le ventre à côté de moi, nue. J'ai comme un marteau qui me tape sur chaque paroi du crâne... Résultat de la bouteille de tequila que je me suis descendue hier. Je repense à ce qu'il s'est passé pendant la nuit et j'ai honte. Honte d'avoir été esclave de mes pulsions. Honte d'avoir traité Julia comme un "objet". J'ai beaucoup entendu parler de la libération sexuelle et tout ce qui va avec et je sais que le sexe est quasiment devenu une banalité, presque comme un baiser échangé. Mais au fur et à mesure de mon séjour dans la communauté, je vais me rendre compte que les filles ont un rôle important à jouer et qu'elles sont cataloguées comme "prudes" si elles refusent de coucher. Comme si une pression pesait sur leurs épaules. Je réveille Julia en lui caressant doucement le dos et en passant ma main dans ses longs cheveux. Le soleil matinal éclaire son visage lumineux et elle ouvre tout doucement les yeux. Elle me regarde et sourie tout en s'étirant les bras. Le réveil est difficile. Pour moi aussi. J'ai toujours l'impression que mon cerveau gonfle en essayant de sortir de ma tête. Julia m'embrasse sur la joue et pose sa tête contre mon épaule. Cela m'apaise. Pas besoin d'expliquer par des mots inutiles ce qui s'est passé pendant la nuit, on se comprend rien qu'en échangeant plusieurs regards. J'aime sentir sa présence près de moi. Je ferme les yeux et repars lentement vers le plus doux des sommeils...

1967_aQuelques semaines plus tard, il est temps pour nous de retourner en ville. Aujourd'hui est une date importante pour l'ensemble du mouvement car une grande manifestation est organisée sur le campus de la fac de Frisco. Nous partons en groupe et nous passons par le quartier de Haight-Ashbury, place forte du mouvement hippie depuis le rassemblement du Human Be-In. On trouve de tout à Haight-Ashbury. Les murs du quartier sont recouverts de grandes fresques multicolores représentant des fleurs, des arcs-en-ciel et une multitude de personnes envahissent les grandes avenues de Haight et de Ashbury. Jimi Hendrix, Janis Joplin et les Jefferson Airplane ont tous établi résidence dans le quartier, afin d'être plus proche de l'essence du mouvement. Les fringues, la musique, la dope, tout vient de Haight-Ashbury. On sent une influence très forte de l'Asie et plus particulièrement de l'Inde: le yoga et la "zen attitude" sont très à la mode et partout les mélanges de couleur évoquent des contrées chaudes et lointaines. Joachim dit bonjour à deux ou trois de ses potes et ils regroupent tout le monde devant une cabine téléphonique qui servira d'estrade. Nous sommes un bon millier autour de la cabine et Joachim monte dessus afin de nous "briefer" sur comment va se dérouler le sitting. Sa barbe a poussé et, conjuguée à ses cheveux qui lui arrivent au niveau des épaules, cela lui donne l'apparence d'un sage, de l'aîné d'une tribu. Debout devant un large public, Joachim s'exprime comme un orateur mûri par l'expérience. Il nous décrit la situation au Vietnam et exhorte la jeunesse à s'exprimer contre ce gouvernement qui nous instrumentalise. On arrive à ressentir la fierté qu'il a à parler en public comme avait pu faire un de ses modèles, Martin Luther King, quatre ans plus tôt à Washington DC. Il y était et s'était rendu compte ce jour-là du pouvoir des mots lorsqu'ils sont dit avec une parfaite intonation et lorsqu'ils sont suivis d'une gestuelle corporelle expressive. Les mots ne se décrivent pas seulement par la bouche mais aussi par les bras, le buste ou le visage. A chaque fin de phrase de Joachim, l'assistance applaudit. Son message est assez clair. Le monde est en train de changer. Soit on l'aide à changer comme on le désire, soit on le laisse en proie aux guerres, au malheur et à la souffrance. Il refuse que son pays sème le chaos pour des raisons idéologiques et économiques. Il veut que l'amour et la paix soit diffusée à grande échelle. Pour ceci, la jeunesse doit se mobiliser et croire intensément en cet idéal sans quoi ce sera la fin du mouvement... Son discours est impressionnant de justesse et sa façon d'exprimer ses idées est emplie d'émotions. Je comprends qu'un monde nous sépare: là où je n'ai pas vraiment d'idéaux et où je suis plutôt introverti, Joachim sait trouver les mots justes pour nous faire adhérer à ses idées. Jamais une personne ne m'aura autant marqué que ce mec auquel j'ai voulu ressembler mais sans en être à aucun moment capable...

Le discours fini, nous nous mettons en route en grand groupe vers le campus; Joachim trône fièrement en tête de cortège avec sa petite amie, Eve, qu'il tient par la main. C'est à ce moment précis que je me rends compte de l'importance du mouvement pour des jeunes comme moi, pour qui le passage à l'âge adulte semble être une étape primordiale et un brusque changement et non pas un prolongement de notre vie antérieure. On se bat pour des idées qui nous semblent justes afin de se sentir tout simplement vivant, pour faire en sorte que le jeunesse dure le plus longtemps possible. Lorsque nous arrivons sur le campus, nous nous installons sur l'herbe verdoyante des grandes pelouses qui bordent les bâtiments. Le soleil brille et cela s'annonce comme une bien belle journée. On étend les banderoles aux messages pacifistes et on attend que des étudiants viennent nous voir pour comprendre ce que l'on fait ici et quel message on essaye de transmettre. On n'a pas de vrai message si ce n'est la paix. On est juste là pour se montrer et faire comprendre que la guerre n'est pas inévitable et que, tous ensemble, nous pouvons l'arrêter. Alors que nous sommes en train de discuter en plusieurs petits groupes, Jake arrive en courant et lance, en reprenant son souffle entre chaque mot: "Les flics... Ils arrivent! Ils sont au moins une centaine et ils ont tout l'attirail d'une intervention musclée." Pris de panique, chacun rassemble ses affaires et essaye de prendre la fuite. C'est à ce moment que Joachim prend une nouvelle fois la parole: "Nous sommes venus ici pour nous exprimer librement alors que rien ne l'interdit. Cela semble déranger. Les gens qui sont au pouvoir ont décidé de nous envoyer les forces de l'ordre afin de nous remettre à notre place ou de tout simplement nous effrayer afin que nous laissions tomber notre lutte pour la paix. Notre cause est juste et la non-violence est le meilleur moyen de l'exprimer. Leur violence est une preuve de faiblesse. Leur faiblesse. Nous sommes en train de toucher le point sensible et nous ne devons pas céder!" Lorsque les flics chargent, la foule a vite fait de se disperser. La fumée opaque des gaz lacrymogènes fait ressembler le terrain du campus à un champ de bataille de la Première guerre mondiale et la panique gagne tous les manifestants. Dans un décor irréel et une situation difficile à imaginer dans une démocratie, les flics tapent sur des filles et des jeunes garçons venus manifester pacifiquement pour la paix. Alors que j'arrive à me tirer de la mêlée enfumée, je n'arrive pas à trouver Joachim. Après m'être passé un foulard autour de la bouche et du nez pour arriver à respirer, je retourne dans la purée de pois. J'essaye de résister à la piqure intense que ressentent mes yeux au contact du gaz et j'avance prudemment vers le point chaud, les larmes aux yeux. J'aperçois Joachim gesticuler comme un beau diable au beau milieu de la mêlée, frappant les policiers avec ses poings, couverts de sang. Je l'agrippe, repousse le policier qui était en train de le ceinturer d'un violent coup de pied et nous nous mettons à courir. La fumée commence à se dissiper et après avoir rassemblé le petit groupe, nous mettons les voiles. Nous n'avons de toute façon plus rien à faire ici. Cela ne servirait à rien de se faire arrêter maintenant, si ce n'est tuer le mouvement à sa source.

(A suivre...)

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Commentaires
K
... à tous ceux qui ont lu le texte tout d'abord et à tous ceux qui m'ont donné leur avis, que ce soit par commentaire ou en direct. Je vais prendre en compte les critiques que vous avez pu me faire, en modifiant le texte ou en en tenant compte pour les prochaines Hystoria. Content que vous ayez apprécié!<br /> <br /> La suite ne sera pas pour tout de suite car je suis encore en train de l'écrire. Mais ça avance!<br /> <br /> Encore merci
J
La recherche d'un idéal, la mémoire, un anti-manichéisme qui se profile... bref des thèmes qui te sont chers et que tu développes avec passion, ça se ressent au ton dynamique et au style travaillé.<br /> Gaffe tout de même aux guillemets que tu utilises par 2 fois pour des locutions telles que "purée de pois" et qui trahissent plus un tic de l'auteur que du personnage ;)<br /> J'attends la suite pour donner un avis plus approfondi!
A
(bah merde j ai mis un commentaire hier et ca a pas marché donc je le remet)<br /> <br /> Oué non vraiment bien on sent que t y a passé du temps et que tu t es investis (ola merde je parle comme un prof) Non mais bien en plus l'époque bien choisi et tout , c'est marrant c'est une période qu aucun de nous n 'a vécu mais elle nous fascine énormément ...<br /> <br /> Bon j attend la suite moi !
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